Un beau matin ouvrir les yeux, ouvrir son âme.
S’extraire de ce sentiment d’urgence.
Ce sentiment d’urgence qui m’avait étreint par surprise.
Enfermant mon être dans une cage temporelle.
Urgence à vivre cette relation que je découvrais.
Comme si le temps m’était compté et décompté.
Oh ! il m’en reste si peu devant moi.
Me voici déjà à l’automne de mon existence.
Comme si le temps m’était compté et décompté à vivre comme je me ressentais.
De sombres pensées m’assaillaient, obscurcissant mon présent.
Mais un beau matin ouvrir son âme, ouvrir son être à la vérité.
Secouer ce fardeau encombrant, s’en dégager, le réduire à néant pour ce qu’il est.
Comprendre qu’il n’y a pas d’hier, pas de demain.
Comprendre que nous sommes la source de notre vie.
Qu’elle est là, simple, entière et prodigieuse pour qui sait l’accueillir.
Qu’il nous appartient de l’apprécier à chaque seconde.
Qu’elle ne se mesure pas au temps du monde, mais à l’intensité d’un éclat de rire, d’un soupir, d’un cri de jouissance…
Au mouvement de N/nos corps qui s’accordent, de N/nos regards qui s’accrochent…
A la lumière du jour, au bon, au mauvais qu’à tout instant N/nous créons sans rapport au concept de temps.
C’est l’impermanence qui la rend si précieuse et c’est maintenant.
N/nous sommes un couple vivant une relation vanille et D/s. C’est ce qui N/nous convient dans le sens où N/nous nous y sentons bien, elle N/nous permet de N/nous réaliser en étant N/nous mêmes sans aucune prétention.
La beauté de l’impermanence et les couleurs flamboyantes de l’automne ne peuvent que rendre V/vos rires, soupirs et cris encore plus intenses…
Quel magnifique texte !!! Merci et Bravo.
Cordialement à V/vous
Merci pour ce beau commentaire Thysminia, chaque saison a sa raison d’être, l’automne sait déployer ses richesses, à N/nous de les apprécier comme il se doit.
Au plaisir.