Eclat de rire incontrôlé, joyeux fusant de ma gorge. (une image, un rappel)
Interrogation de mon Maître qui suspend un instant Ses va et vient. Oui N/nous sommes à la fin d’une séance de sexe où mon Maître m’a « maltraitée » avec ardeur et bonheur.
Pourquoi ris-tu ?
N/nous sommes comme les coccinelles.
Les coccinelles ?
Oui, V/vous savez quand elles s’accouplent comme des folles, sans retenues.
Ah ! ça et bien jouons aux coccinelles, petite impertinente.
Il faut dire qu’Il me prenait en levrette, Il se repositionne, Ses mouvements sont précis, profonds, répétés, en cadence et sonores. Et là j’adore être une « coccinelle » ne pouvant échapper à Ses assauts virils. Me tenant fermement par les hanches Il accentue la cadence, m’emportant loin dans cette danse sensuelle et sexuelle. Une belle façon de terminer N/nos ébats, ce qui m’a inspiré ce texte.
Promenade.
L’après midi s’étire
Dans l’infini du ciel d’azur
Au coeur d’une clairière
Une souche moussue
Sert d’écrin à deux rouges coccinelles
L’astre joue à cache cache avec les arbres
La lumière filtrant au travers de leurs frondaisons
Eclaire la scène de leurs folles étreintes
Sans pudeur, indifférentes à N/notre présence
Elles s’accouplent frénétiques
Elles N/nous disent l’été
L’éternelle renaissance qui pulse en N/nous
Triomphantes et joyeuses
Elles N/nous racontent l’histoire simple de ce que N/nous sommes
Elles N/nous rappellent N/notre vérité et N/notre humanité
Un rideau d’ombre s’abaisse, s’étendant peu à peu
L’après midi s’éclipse sur la pointe des pieds
Laissant place aux doux murmures crépusculaires
Rentrons Maître et soumettez moi à Vos désirs
Je serai coccinelle sous Votre emprise
Je serai sans pudeur, sans tabou pour Vous plaire.
N/nous sommes un couple vivant une relation vanille et D/s. C’est ce qui N/nous convient dans le sens où N/nous nous y sentons bien, elle N/nous permet de N/nous réaliser en étant N/nous mêmes sans aucune prétention.